Z'homme ne fait que sourire...le peu que j'en vois car je dois vous dire que j'ai eu les yeux fermés tout le temps. Les seules fois où je les ouvrais c'était pour regarder mon chéri dans les yeux pour chercher son réconfort, il me rassure, m'aide à souffler quand je n'y arrive plus, je cris et lui me dit que ça va passer, que je dois souffler, alors je souffle...il est si fort, un bon duo, un bon soutien !

Voilà 21h35/40, il faut pousser, les trois premières poussées me font un bien fou, je pense à ma SF, à sa technique, mais je les râte.

La SF de la clinique me réexplique, c'est différent, j'ai peur de tirer sur les poignées et d'abimer mon périné, comme précisé par ma SF de cours de prépa, mais tant pis, j'écoute celles présentes, je tire sur les poignées et là, les poussées sont efficaces !

Je pousse 3fois à chaque contractions, ça fait du bien de pousser...

6poussées de plus et on voit le haut du crâne, z'homme regarde (alors qu'il ne voulait pas le faire, il me dit qu'il voit les cheveux, que c'est beau...

A 21h53, je dis à tout le monde : "voilà, il est telle heure, à 22h, il est là !" je regarde mon mari, émue et je lui dis de nouveau "il arrive, on va être parents", mais cette fois je pleure et mon homme a les yeux emplis de larmes.

JE POUSSE 1fois, la tête passe, je la sens, z'homme regarde et me sourit, à ce moment là je ne veux plus rien manquer, j'ai les yeux grands ouverts. Ils sont grands ouverts depuis le début des poussées. Je n'ai pas de miroir, je ne peux pas voir mais c'est pas grave, mon homme sera mes yeux...

JE POUSSE 1 fois encore, ça progresse et la SF et le médecin me disent de pousser fort.

JE POUSSE 1 dernière fois, de toute mes forces, j'y met tout mon coeur et là, je sens une explosion de liquide sur mon ventre, c'est chaud...et je sens mon bébé sortir, il ne sort pas doucement non, on parle d'expulsion ! Le médecin a failli ne pas le rattraper tellement j'ai poussé fort !

Ils sont tous fiers de moi, ils me le disent, que pour un premier c'est rare, que j'ai bien pousser, que c'est un bel accouchement..

Pas de ventouse, pas de forceps, tout bien, juste 2 petits points car déchirure.

Chérichounet coupe le cordon, il n'était pas sûr de vouloir le faire, mais avec grand joie il a dit oui.

Je le garde quelques minutes sur moi, l'observe, lui parle, lui souhaite la bienvenue, il est beau, je le vois, fini l'imaginaire, notre BEBINOUS est bel et bien avec nous.

Le doc nous laisse tranquille, la SF près de moi, elle me soutient, j'ai bébé contre moi, mon homme pleure, il pleure si fort, moi aussi mais je suis ailleurs.

Jonathan prend des photos, pleins puis il faut faire les soins alors il va avec lui et il pleure en le regarde, craque, s'essuie les yeux, il craque comme un enfant, ne cesse de pleurer et de le regarder, il blague avec la SF et moi de loin, je pleure de le voir si heureux ! Il l'aime, c'est sûr, et moi je les aime mes deux hommes. Il me demande pourquoi je pleure : "ben de bonheur"

J'entends que tout va bien, son poids 2.745kg, sa taille 49cm, c'est une crevette notre petitou.

Le médecin revient pour le placenta, il veut aller le chercher mais je lui propose de pousser, une poussée et il est sorti, je vous passe les détails, mais j'ai demandé à voir.

Et puis un son, un petit son de suscion déjà si fort, en tétant la pipette de vitamines...mon bébé veut téter, je demande à l'avoir au sein, il tétera 20minutes à chaque sein avant de s'endormir paisiblement contre moi.

Deux heures s'en suivent où nous prendront pleins de photos, nous préviendrons nos deux répertoires tellement nous sommes heureux, après la tétée c'est mon homme qui caline bébé Charly, nous sommes si heureux à ce moment là...

La douleur effacée depuis le début des poussées...du passé !

On retourne en chambre, on réalise petit à petit que c'est bien notre Charly, que désormais nous sommes 3.

On se prépare et à 8h15 nous sommes à la clinique.

Un toucher vaginal qui montre le col ouvert à 1doigt, mi long mais très postérieur, la sage femme me dit que ce n'est pas pour tout de suite, que ça peut être très long.

Monito pendant deux heures, il montre quelques contractions, certaines plus douloureuses et un bébé ultra calme, me fait tourner bourrique ce titou...

Un suppo de salbu et on rentre, il servira à savoir si faux travail ou pas.

10h, nous sommes à la maison, z'homme repart au travail en s'inquiétant.

Je dors de 10h30 à 13h, grâce à ma mimine qui m'apaise, je la caresse, elle ronronne en mettant ses pattes sur mon ventre.

Z'homme rentre à 13h30, on mange, comme tous les vendredis, painbagnat thon avec tites frites, je me régale.

14h, le réparateur de la chaudière arrive, il ausculte et répare, moi je suis de retour sur mon ballon pour calmer la douleur qui est certes très supportable.

15h z'homme repart au travail, entre temps ils l'ont appelé pour y aller le lendemain (soit samedi) et pour moi c'était hors de question, si bébé devait arriver je refusais le samedi, je lui propose donc d'aller travailler le vendredi aprem (il finit à 12h tous les vendredis).

C'est le coup de bourre à son travail en ce moment, gros chantier pour les anglais, z'homme est stressé.

Je continue mon travail sur le ballon, devant la télé, je souffle quand les contractions arrivent.

Je prends un bain, c'est comique ma baignoire est petite, mon ventre et mes seins dépassent même en la remplissant bien. Je me met sur le côté, sur le ventre, mais ça ne passe pas, une bonne demi heure à faire trempette. En sortant, la douleur est plus forte.

Vers 16h, j'appelle la pharmacie, l'acupunctrice m'avais donné un cocktail homéo à prendre au début du travail, 0g outtes toutes les 10 minutes, je veux savoir s'il est fait...bien entendu je ne peux aller le chercher, je demande donc à ma topine si elle peut y aller, toujours là pour moi, elle arrive avec la potion vers 16h30.

Je commence donc les gouttes toutes les 10 minutes.

On rigole, ma topine rigole de me voir pliée lol, enfin c'est une expression car j'ai mal mais en soufflant ça passe.

18h30, j'appelle la mater en disant que les contractions continuent plus régulièrement parfois toutes les minutes 45, elles sont irrégulières et je me dis que je vais y retourner pour rien, tant pis faut qu'ils m'aident. Ils vont me garder pour la nuit.

J'appelle z'homme, en lui demandant à quelle heure il compte rentrer, il ne sait pas, je me vois donc dans l'obligation de lui dire qu'on doit retourne rà la mater.

Il veut rentrer de suite, je lui dis non, tu peux travailler jusque 19h et venir ensuite.

Il arrive à la maison à 19h30, on prend la route, la voiture c'est la torture, là j'ai mal, vraiment, mais toujours supportable, je ne sais pas si je pourrais descendre de la voiture et marcher, on verra.

Dans l'auto, je dis à chéri "si le col n'a pas bougé, je ne comprends rien, et je ne suis pas sûre d'acocucher sans la péri, sauf si bien sûr on me dit que je suis ouverte à 8!" "Chérichounet me rassure en me disant que ce n'est pas grave si je la demande, qu'il n'y a pas de honte"

Je descends et entre chaque contractions c'est limite si je cours pour avancer lol, il faut marcher et arriver au bloc obstétrical.

A 20h15, on arrive au premier étage, un passage pipi et là le drame, dans ma culotte du sang bien rouge, j'ai peur !

Jeudi 04 août, j'ai à ce jour très peur qu'on soit obligé de me déclencher, je ne veux pas rester sur le dos à la mater à souffrir ou pas...

J'appelle une acupunctrice conseillée par une amie, ça tombe bien elle reçoit près de chez moi et j'ai RDV le jour même à 15h45.

Je mange avec mon meilleur pote au resto, on se fend bien la poire comme d'hab, comme depuis le début j'affirme que bébé ne viendra que le 20, pas avant !

Je rentre à la maison, me prépare pour le RDV chez l'acu...je raconte un peu notre parcours, j'explique que je ne veux pas être éclenchée par l'acu, que je veux juste ne pas être déclenchée. Je veux que ce soit naturel.

Elle me pose 3 aiguilles, deux sur la main droite, une sur la main gauche, on patiente, on discute, une aiguille tombe, elle la remet et je demande à quoi elles servent...me détendre, me déstresser.

Fin de la séance, ou presque, je ressens deux contractions, j'avais presque oublié ce que c'était.

Je sors, je vais chez mon amie qui habite à une minute de là, on passe un peu plus d'une heure à discuter pendant lesquelles je ressens encore des contractions et un bébé super remuant.

Le soir, dans le canap, Charly gigote, gigote et mon ventre se tend et me fait un peu mal.

Je m'endors vers minuit, me réveille à 1h grâce aux contractions.

J'essaye de me rendormir mais la position allongée m'ait inconfortable, je me lève, mange un bol de céréales, utilise mon ballon et mesure les contractions avec mon application iphone. Elles sont assez régulières, toutes les 3minutes 30, puis 4.30 puis 5 et re 3minutes, bref entre 3 minutes 30 et 5 minutes.

Je cherche désespérément quelqu'un sur les blogopotes (facebook) et je tombe sur prêtresse.

Prêtresse qui me conseille, me rassure, m'occupe...

Ma cousine aussi en texto, c'est sa pause pipi, ouf encore quelqu'un pour me rassurer bien que je me sens bisarrement très très zen, mais alors vraiment zen, juste que je ne sais pas quoi faire.

Alors je tourne sur mon ballon, je passe la nuit dessus d'ailleurs.

J'appelle la mater sur conseil de mes coéquipières, la dame me dit de prendre du spasfon, déjà fait ça n'a rien fait, un bain, ma chaudière est en panne pas d'eau chaude !

Elle me dit de patienter.

A 4h30, je décide de rappeler c'est toujours pareil, elle me propose donc de passer.

J'attends 6h et je réveille mon homme, il devait aller au travail, je ne voulais pas le réveiller pour rien, j'ai donc attendu une heure raisonnable : "loulou, je crois qu'on doit aller à la mater"

"T'es sûr ?", "Non mais les contractions sont assez régulières, tu veux bien qu'on regarde les tenues pour bébé au cas où ce serait le moment ?", "Oui bien sûr ma chérie"

Je vais la faire courte pour ce soir, nous sommes rentrés à la maison avec le plus grand bonheur du monde au creux de nos bras !

Je suis encore très émotive, je pleure facilement souvent nostalgique de mon gros bidon, mais le bonheur de le bisouiller comblera vite le manque.

Une belle naissance, un accouchement que je ne manquerais pas de vous raconter, suis pas peu fière  et mon ti mari aussi.

Un bébé sage, qui demande beaucoup à être rassuré dans nos bras, une chanson et il se calme, des p'tites choses de la grossesse qui le calme en dehors et qui me touchent...

A bientôt les copines, et merci de tout coeur pour vos commentaires si emplein de gentillesse et de sincérité, je vous aime les coupinautes...

Y'a une première à tout hein ?

Ben cet aprem, je vais tenter l'acupuncture !

J'ai tellement peur d'être déclenchée, je veux des infos, je veux savoir ce qu'elle peut faire pour moi !

J'ai appelé ce matin et j'ai RDV près de chez moi (elle reçoit à deux endroits, je ne savais pas) à 15H45 !

Je viendrais vous en dire plus après le RDV !

J'ai aussi tenter d'appeler la mater (bloc obstétrical) mais quand ils ont décroché, j'ai entendu une maman pousser un ti cri et ça a raccroché, en plein accouchement c'est sûr, je rapellerais plus tard...

En attendant je vous laisse avec une musique et vidéo que j'adore, j'ai envie de danser quand je l'entends et mieux encore quand je vois le clip !

Vivement les congès de mon ti mari chéri le 12août, un mois avec moi, avec nous (cumul des congès payés et des congès pater) 

Et aussi sepia en granules le soir pour que je dorme mieux. Je l'ai trouvé très bien, je la revois la semaine prochaine au cas où...pendant que j'étais sur la table j'ai eu deux contrax, pas douloureuses mais je n'en avais plus, limite j'avais oublié ce que c'était lol , et en sortant pas mal de contrax en marchant, bizarre ce truc ;o)

Voili j'ai bien aimé cette séance elle a compris que je ne voulais pas accoucher de suite mais que je voulais qu'il vienne quand il le souhaitait sans déclenchement, on a beau me dire que ce n'est pas si terrible que ça mais quand je vois le cas d'une copine qu'on a déclenché 3 fois, deux fois mardi, une fois mercredi (rentré mater mardi à 7h du mat, accouchement mercredi vers 20h20) je me dis que c'était bien galère quand même !